À la maison comme partout d’ailleurs, il est important de vivre dans un environnement sain pour jouir d’une parfaite santé. Pour cela, il faut éviter autant que possible de polluer ou d’agresser son milieu de vie.
Pourtant, de nombreuses des habitudes nuisent ou altèrent la qualité de l’air respiré, même en pleine habitation.
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En effet, la pollution aérienne n’est pas un problème qu’on retrouve seulement dans les espaces extérieurs. Voici quelques astuces pour vérifier la qualité de l’air à son domicile !
Plan de l'article
Analyser l’air intérieur
La qualité de l’air que l’on respire est importante et son altération peut nuire à la santé. Les intérieurs doivent donc être protégés au maximum de la pollution. Différents paramètres sont à prendre en compte pour avoir de l’air de bonne qualité.
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Faire contrôler le système de ventilation
Pour respirer de l’air pur à son domicile, il faut d’abord s’assurer du bon fonctionnement de son réseau de ventilation.
Pour cela, la RE2020 découlant de la loi ELAN contraint au recours à l’Audit de ventilation pour procéder à des vérifications.
Cette réglementation environnementale impose de contrôler son système de ventilation à réception des travaux de construction. L’audit de ventilation permet de vérifier la conformité de l’installation et plus spécifiquement :
- La présence ou non de modules d’entrée d’air ;
- La référence et le débit des bouches de ventilation ;
- Le détalonnage des portes intérieures, etc.
Rendu obligatoire pour les bâtiments résidentiels neufs, cet audit ne contrôle que le système de ventilation mécanique.
Il permet d’assurer un air de qualité aux occupants d’une maison à travers l’évaluation des performances du réseau de ventilation.
Le test de perméabilité à l’air
Le Test de perméabilité à l’air est aussi indiqué par la RE2020 afin d’analyser la qualité des réseaux aérauliques.
Il consiste à détecter les éventuelles fuites d’air en appréciant le débit de ses entrées et ses sorties. Si l’air est malsain, il faut le désinfecter ou le filtrer.
L’étanchéité à l’air du système de ventilation doit toujours être conservée. Cela évite des conséquences pouvant aller de l’altération de la santé des occupants à la détérioration du bâtiment.
Éviter les sources de pollution
En dehors des méthodes d’analyse de l’air, diverses mesures hygiéniques peuvent être observées pour conserver une aération optimale chez soi.
Le tabagisme
Le tabagisme est une source importante de pollution de l’air atmosphérique. Fumer chez soi implique de vivre dans un environnement constamment pollué par la fumée de cigarette.
Elle produit en effet des substances toxiques comme le formaldéhyde, le monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatils (COV).
Leur inhalation est nuisible à la santé. Il faut donc éviter de fumer, surtout dans son environnement immédiat, pour préserver la qualité d’air dans son espace de vie.
Chauffage et humidité
Pour respirer un air de bonne qualité chez soi, toutes les pratiques susceptibles de polluer l’environnement sont à éviter.
En dehors du tabagisme, le chauffage et l’humidité de l’air sont aussi des facteurs de risque de pollution aérienne dans les intérieurs.
De cela découle l’importance de choisir des appareils de bonne qualité. L’utilisation des appareils électroménagers comme les foyers au gaz ou au bois doit être réduite au maximum. Pour plus de précautions, il est conseillé d’avoir un avertisseur de monoxyde pour prévenir du danger.
Les conduits de fumée et les cheminées doivent être aussi soumis rigoureusement à un contrôle annuel. L’observation de ces conseils doit impérativement être associée à une bonne hygiène. Il faut donc procéder à des nettoyages réguliers en utilisant bien sûr des produits d’entretien naturel.